Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Another happy day"

 

 

Another Happy Day

 

 

A moins qu'un message ait échappé à votre critique,  il faut bien reconnaitre que la phrase d'accroche de l'affiche du film ("Hilarant" dixit Studio ciné live) ainsi que sa bande annonce sont trompeuses.

 

A voir la bande-annonce, on s'attend à une comédie familiale douce amère comme les américains savent les faire. Sam Levinson, fils de Barry, avait de quoi s'inspirer de son père auteur de "Rain man" et autre "Good morning Vietnam" qui savaient jongler entre rires et larmes. 

 

Les larmes le fiston sait les utiliser. Trop. Beaucoup trop. Son scénario est préparé comme un cocktail où le cinéaste aurait trop chargé d'une dose. Ici on est trop dans la surenchère à commencer par la famille d'Ellen Barkin : trois enfants, un autiste et deux suicidaires, qui dit pire ? 

 

Pas étonnant qu'avec une telle progéniture (on nous épargne quand même un 4e enfant "normal" mais zappé par le scénario), Ellen Barkin, qui fêtait ici son grand retour, passe l'essentiel de ses scènes à pleurer au point que cela en devient aussi insupportable qu'un épisode de "La petite maison dans la prairie". On a beau sentir toute l'implication d'acteurs au demeurant très bons, de Demi Moore à Thomas Haden Church en passant par le vétéran George Kennedy, rien n'y fait, le film sombre trop dans une atmosphère morbide dont on a envie de sortir au plus vite. 

 

Quant aux dialogues "drôles" entendus dans la bande-annonce, ils sont, pour la plupart, méchamment sortis de leur contexte beaucoup plus glauques qu'on ne le suppose. Préparez vos mouchoirs.



14/02/2012
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