Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Au milieu de comédies françaises qui tendent désormais, de façon générale, à devenir finalement un produit indigeste, force est de constater que Quentin Duprieu propose une autre forme de cinéma où l’on rit face à des situations pour le moins inédites. 

Celui qui a fait d’un pneu un tueur psychopathe (!) nous propose cette fois de suivre les aventures d’un gars paumé en libre conversation avec son blouson en daim. 

Jean Dujardin est ce type peu banal et il s’avère vite être le meilleur choix possible. L’acteur apporte tout le talent qui est le sien pour proposer une de ses meilleures prestations, peut être sa meilleure depuis « The artist » où déjà il jonglait avec l’humour et le drame comme personne.

L’acteur est entouré d’une belle brochette d’acteurs qui ont bien compris le caractère bien barré qu’ils se devaient d’avoir. On retiendra notamment Adèle Haenel que nous apprécions chaque fois davantage sur ce blog. Une fois de plus elle enchante et prouve décidément qu’elle est une des meilleures actrices de sa génération.

Loufoque souvent, trash parfois, emballant quasiment tout le temps, « Le daim » saura combler ceux qui cherchent « autre chose » dans les salles obscures.