Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Tout le monde debout"

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Pour son premier film en tant que réalisateur, Franck Dubosc exploite le filon de son personnage fétiche de vieux beau dragueur que le ridicule ne tue jamais. 

 

Pour autant, sa première réalisation ne s'arrête pas à une succession de scènes qui seraient des faux sketchs du comique qui ferait sa propre apologie. Franck Dubosc a cette humilité qui le caractérise et fait de son film une jolie comédie romantique parsemée de séquences vraiment drôles. 

 

En prenant le handicap comme point de départ de son sujet, l'acteur/réalisateur aurait pu tomber dans des pièges de voyeurisme où sa caméra aurait regarder avec tristesse et/ou compassion toutes ces personnes. Non Dubosc les aborde avec le même regard qu'il porterait sur n'importe quel autre individu. Franck Dubosc s'est attelé d'un scénario béton  qui suscite un réel intérêt de par son enjeu. Presque à la manière d'un film à suspense, on se demande tout du long quelle va être l'issue de l'histoire. La fin est d'ailleurs quelque peu le point faible du film en ne se mettant pas à la hauteur du reste s'ouvrant à une certaine facilité tout juste compréhensible d'ailleurs.

 

C'est dommage car au préalable, Dubosc nous a bien embarqué avec son impeccable casting formé par l'impeccable Alexandra Lamy, le bougon Gérard Darmon ou encore la délicieuse Caroline Anglade sans oublier l'excellente Elsa Zylberstein dont le talent comique est trop peu souvent exploité. Autant de points positifs qui confirment quand même que Dubosc a malgré tout pleinement réussi son premier film de cinéaste.

 

 



17/03/2018
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