Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Voilà typiquement le genre de film qui doit beaucoup sa sortie ciné conçue grâce à la présence de sa star Robert Pattinson. Difficile d'ailleurs pour ce dernier de ne pas accepter un rôle fait sur mesure pour lui dans lequel son plaisir d'acteur est évident.

Ce n'est pas tant qu'il ait encore besoin de rôles pour se défaire de la carcasse vampirique qui a fait de lui une star mondiale. Il n'en demeure pas moins que l'acteur a le souhait de casser une image de beau gosse souvent plaisante mais continuellement pesante. Avec ses cheveux gras bruns puis blonds, affublé de fringues qu'on aurait qualifié jadis de grunge, Pattinson est dans la quête artistique d'un beau rôle. 

Bonne nouvelle ce beau rôle, le chouchou de ces demoiselles l'a bien ici en nous offrant une très belle composition toute en nuance, jamais dans le surjeu, Il surnage au dessus de ses partenaires sans peine même si la plupart d'entre eux, surtout l'étonnant ---, n'ont jamais à rougir de leur performance.

Du reste, le film en lui même est sans doute moins emballant. Si les intrigues se succèdent en émettant le souhait de surprendre chaque fois, cet espèce d'"After Hours" 2017 n'est pas forcément la grande réussite qu'il aurait pu être. 

N'est pas Scorsese qui veut et Ben et Joshua Safdie peinent à captiver mal aidés Il est vrai par une musique insupportable qui plombe bon nombre de scènes. C'est dommage car il y a une volonté assez visible de rendre ce film culte. Il n'y arriveront sans doute pas.