Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Entre le "Astérix" et le futur très attendu "Les trois mousquetaires" sort ce "Apaches", dont la sortie se fait plus discrète malgré l'apparence d'un film qui se veut assez ambitieux sur le papier.

Réalisateur du déjà oublié "Le dernier voyage", Romain Quirot continue cependant dans cette quête de rebooster un cinéma français en mal d'aventures à grand spectacle. Mais le cinéaste doit se contenter du peu qu'on lui donne (on parle de 4 millions d'euros, une misère face aux 70 des "Trois mousquetaires") pour essayer, tant bien que mal, de donner du souffle épique à ses oeuvres.

Compte tenu de son cahier des charges, le cinéaste s'en sort pas trop mal, offrant un film visuellement plaisant à regarder fortifiées par de belles séquences d'action même si elles ne sont pas légions ici. L'histoire n'est pas d'une originalité extraordinaire, sempiternel thème de la vengeance, mais se démarque de temps à autre d'une ou deux idées.

Niveau casting, reconnaissons que Artus peine à convaincre en pseudo méchant. Niels Schneider se montre plus à l'aise en chef de gang tandis que Alice Isaac illumine, une fois encore, de sa présence un film qu'elle porte d'un bout à l'autre sur ses épaules. 

Alors évidement, "Apaches" n'est pas le film de l'année mais remplit son contrat de divertissement sans trop de problèmes en dépit d'une fin quelque peu ratée.