Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Harrison Ford est de retour ! Perdu depuis pas mal de temps dans des seconds rôles indignes de lui tout en essayant de perpétuer son image en rejouant les personnages   emblématiques de sa carrière, on n’osait plus espérer retrouver le Ford que l’on a jadis connu.

Et puis voilà une nouvelle adaptation du classique de Jack Landon où l’acteur est sollicité pour le rôle (quasi) principal. Certes trop vieux sur le papier, Indiana Jones nous revient en pleine forme avec son sourire en coin, son côté aventurier baroudeur qu’on lui aime tant. Pour ses nombreux fans, il est l’attraction numéro un d’un film qui ne manque pas d’intérêt par ailleurs. 

L’autre qualité majeure est représentée par la magnificence des décors naturels qui accompagnent nos héros tout au long de leurs multiples périples. Les paysages sont magnifiques et l’on est littéralement transportés dans du sublime. 

Surtout ce voyage se fait autour d’une histoire qui a déjà fait ses preuves depuis longtemps. Cette œuvre maîtresse de l’auteur de « Croc-Blanc » a de la matière à se mettre sous la dent et le film est sans le moindre temps mort et fort de rebondissements qui ravivent les grands comme les petits.

Outre Harrison Ford, on appréciera la présence pas dénué d’intérêt de Omar Sy qui trouve ici son premier rôle américain avec une réelle consistance.

Seule ombre au tableau finalement : ce maudit chien numérisé. Si on finit par s’y habituer finalement, il faut bien reconnaître que sa fausseté est quelque peu voyante et donc gênante. Cela nuit pas au plaisir d’ensemble mais le gâche légèrement. Est-ce la raison de son échec en salles ?  On imagine alors le grand film qu’aurait fait ici un Jean-Jacques Annaud. Qu’importe on passe tout de même un très bon moment et c’est bien là le principal.