Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Beginners"

 

 

 

Beginners

 

 

 

 

Il n'y a pas à dire : à l'instar de sa partenaire de "star wars" Natalie Portman, on a infiniment plus de plaisir à retrouver l'excellent, et à mon sens mésestimé, Ewan McGregor dans des petits films d' auteur plutôt que de combattre des monstres fictifs...

Amusant d' ailleurs de retrouver l'écossais dans un film au sujet voisin d'avec le formidable "Garden State" avec...Natalie Portman. Ou l'histoire d' un homme entrant en dépression après la mort d' un parent et que seul l'amour d'une femme semble pouvoir sauver.

Quel merveilleux choix que celui de la toujours magnifique Mélanie Laurent pour le rôle de l'ange sauveur ! C'est toujours un délice de revoir l'actrice qui a un certain sens qualitatif de déceler les beaux personnages. Tout aussi paumée que son partenaire, elle donne une jolie dimension à son interprétation notamment lors de son apparition en muette façon Louise Brooks. Comme si les mots n'existaient pas pour exprimer la douleur des deux protagonistes principaux.

On ne saurait oublier le grand Christopher Plummer. L'acteur Shakespearien s'est fait manifestement plaisir à jouer ce père septuagénaire qui vire de bord, notant sur un bout de papier le nom de la musique qu'il vient de découvrir : la House Music. La musique de maison quoi !

Le scénario est bien construit avec des scènes savoureuses dont la présence d'un chien sachant, à sa façon, converser n'y est pas pour rien. Derrière son sujet quelque peu lugubre, le film contient quand même beaucoup de scènes drôles qui offre la légèreté qu'il faut au film.

Mais alors qu'est ce qui ne fonctionne pas entièrement ? 


La mise en scène. Celle ci est d' une mollesse assez gênante donnant à tout le film un faux rythme. Cela a pour résultat des baisses d' intérêt de temps à autre entrainant parfois l'endormissement du spectateur devant des scènes à la tendance soporifiques. Là où Zach Braff et son bijou "Garden state" apportait une ambiance savoureuse sur chacune de ses scènes, Mike Mills, lui, a tendance parfois à sombrer son oeuvre dans l'ennui. Et c'est bien frustrant quand on constate le beau dévouement de ces talentueux comédiens.



20/06/2011
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