Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Sur le papier et à la vue de la bande-annonce, « Cet été là » semble l’occasion de nous réchauffer un peu dans la froideur de l’hiver.

En découle, en fait, un film plus gentillet que prévu, pas vraiment antipathique, qui peine beaucoup à nous émouvoir. On pense parfois au « Grand chemin » de Jean-Loup Hubert à travers ce regard de la jeunesse, le temps d’un été, sur ce qui les entoure directement. Mais là où Anémone et Richard Borhinger apportaient une vraie émotion, Marina Fois et Gaël-Garcia Bernal ont toutes les peines du monde à convaincre et à nous attacher à eux.

Ajoutez aussi des histoires secondaires sans grand intérêt et vous obtenez un film qui sauve les meubles in extremis grâce à l’interprétation de ses deux jeunes actrices  Rose Pou Pellicer et Juliette Havelange qui ont su créer une belle alchimie entre elles agréables à regarder. Grâce à quelques scènes réussies autour de leurs personnages, le film parvient à susciter, par moments, notre intérêt. Pas de quoi le garder indéfiniment dans notre mémoire mais, en tout cas, de passer un moment agréable.