Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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« De grandes espérances »

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Elle est décidément une des actrices les plus en vogue du moment : à peine l’a t-on quittée dans « Mon crime » que l’on retrouve l’excellente Rebecca Marder de nouveau dans les mailles d’un meurtre dans ce « De grandes espérances ».

 

C’est le seul point commun à ces deux films entre nous soit dit. Du reste, « De grandes espérances » suit-il les traces d’une ambitieuse carriériste dont un meurtre, qu’elle a provoqué certes malgré elle mais dissimulé, pourrait bien stopper net tous ses projets.

 

Vous l’aurez compris, le film emprunte autant au film politique qu’au thriller Hitchcockien. Un peu à la manière de « La syndicaliste » en somme, sorti le mois dernier.

 

Rebecca Marder est donc missionnée ici de trouver toutes les solutions pour se dépatouiller d’un bourbier ultra compliqué. L’actrice porte sans mal le film sur ses épaules. Présente d’un bout à l’autre, elle est le pivot maître du long métrage de Sylvain Desclous.

 

Ce dernier a construit autour d’elle un film captivant dont on se demande sans cesse qu’elle en sera l’issue. Accompagnant le scénario de coups de théâtre bienvenus (sans trop en faire heureusement), Desclous construit des pistes pour mieux les saborder ensuite.

 

Aux côtés de Rebecca Marder, et ses magnifiques yeux, on retiendra le jeu une nouvelle fois impeccable de Benjamin Lavernhe parfait en compagnon lâche.

 

 



22/03/2023
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