Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Deadpool"

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Le ton est donné dès son générique original : "Deadpool" va sortir des sentiers battus des films de super héros traditionnels pour se lancer dans un autre genre, la comédie. 

 
La volonté première de "Deadpool" est d'être dans la déconne la plus complète avec ses dialogues très souvent crus et portés, pour la plupart, sous la ceinture. Le personnage central est excentrique et  va bien exploiter ce filon jusqu'au bout.
 
Pour autant, le film remplit son cahier des charges en terme d'action avec des séquences réussies et spectaculaires qui ont peut être un peu trop tendance à lorgner du côté de "Matrix" ce qui leur retire une part d'originalité pure.
 
Ryan Reynolds rentre dans le petit groupe des acteurs qui ont eu droit à un examen de rattrapage dans la famille des super-héros. Après celui réussi de Chris Evans, qui est passé de "La torche" à "Captain America" et juste avant Ben Affleck ex Daredevil et désormais Batman en titre, Reynolds éclipse totalement le bide de "Green lantern" en se faisant plaisir avec ce drôle de personnage qu'il a manifestement pris plaisir à jouer. En plus les producteurs ont été sympas en lui "offrant" la délicieuse Morena Baccarin comme partenaire et un méchant brillant joué par l'efficace Ed Skrein.
 
Alors évidement on pourra toujours titiller en reprochant au scénario d'être assez simpliste mais la principale gêne du film est ailleurs.
"Deadpool" se veut un film culotté. Pour qui, comme l'auteur de cet article, a connu les années 80 avec ses Ghosbusters qui fument comme des sapeurs ou un Martin Riggs (Gibson dans "L'arme fatale") qui s'envoie en l'air avec Patsy Kensit, le côté voulu salace du film peut prêter à faire sourire en voulant se prétendre innovant alors qu'il reprend des bases d'une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
 
Et avouons quand même aussi que "Deadpool" à plus d'une fois l'air d'être une grosse blague de cul de deux heures. Et si ça fait rire les premiers temps, les vannes tendent parfois à se répéter. Alors certes cela ne retire pas le plaisir que l'on a et il faut bien reconnaître que le film nous fait passer un très bon moment mais ça vaudrait peut être le coup de varier les plaisirs dans la suite. 


09/04/2016
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