"Die hard : belle journée pour mourir"
Le revoilou pour un nouveau tour de piste : l'intrépide John McClane n'a peur de rien. Même pas de venir se montrer après son honteux épisode 4 venu quelque peu ternir une saga qui se portait pourtant fort bien grâce à trois premiers épisodes fort réussis.
Et le problème d'entrée de jeu se pose là. John Moore ne va jamais chercher à égaler les trois épisodes phares de la série mais à faire simplement oublier le médiocre épisode précédent. De ce point de vue là, on peut dire qu'il réussit son pari. Le film se veut rythmé avec quelques scènes impressionnantes notamment une course poursuite ébouriffante dans Moscou.
Il n'en demeure pas moins qu'ici, comme dans le précédent, les scènes d'actions sont là pour faire oublier un scénario sans saveur ajoutée, encore une fois, à un méchant sans intérêt aucun. Nous sommes très loin des sublimes méchants interprétés par Alan Rickman ou Jeremy Irons. John Moore nous propose une belle série B guère acceptable pour une saga qui a commencé par du haut de gamme dans le domaine du film d'action.
Et Bruce Willis dans tout ça ? S'il a toujours le sourire en coin, il vieillit. Moins fringant que par le passé, l'acteur se voit octroyer un fils, comme Harrison Ford dans "Indy 4" histoire de donner un coup de jeune à une saga âgée de 25 ans. Histoire aussi d'assurer une possible passation de pouvoir. Et c'est vrai que l'on est tenté parfois de leur dire, à Bruce, Harrison, Mel, Nicolas et les autres de jeter pour de bon l'éponge.
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