Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Cela arrive assez rarement pour être souligné : "Drive" le film est nettement supérieur au livre dont il est l'adaptation. Mieux même, il le surclasse qualitativement. 
Il faut dire que le livre de James Sallis n'est pas très passionnant. Avec moins de 200 pages, il était difficile d'en faire une adaptation fidèle.
Fort heureusement Nicolas Winding Refn n'en reprend que l'idée de base évitant notamment les innombrables flash-back du roman.
Dopé d'une musique très "jeu vidéo", le film qui commence doucement se met à carburer à 200 à l'heure sans jamais vouloir s'arrêter. 
Accompagné d'un scénario intelligent, "Drive" enchaine les bonnes idées aidées par des plans de bonne facture. Rappelons que bidule a eu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes...
En outre, le film doit beaucoup à l'homme en forme du moment Ryan Gosling impeccable de justesse et de fureur. Il domine un beau casting composé également de la désormais indispensable Carey Mulligan. La bonne surprise de ce mois.