Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Bien que ce soit une production Blumhouse, ce « drop game » a tendance à nous rappeler deux autres films : le « Non-Stop » de Jaume Collet-Serra et « Red eye » de Wes Craven. La grosse différence est que le restaurant prend la place de l’avion en terme de lieu mais l’idée du huis-clos avec une victime tentant de déjouer les pièges d’un malotrus reste la même.

Et ce « Drop game » tient la route, tout du moins les trois quarts du film, avec un suspense Hitchcockien qui tient en haleine sans temps morts, le timing aidant il est vrai (1h30), avec de fréquents rebondissements bienvenus.

Dommage que la dernière partie vire quelque peu au grand guignol virant même, certes légèrement, au grotesque.

Ce n’est pas une raison pour bouder notre plaisir d’autant que l’héroïne, Meghann Fahy s’avère brillante d’un bout à l’autre montrant une capacité à jongler entre plusieurs émotions en un claquement de doigts.

Et on saluera également la brillante mise en scène de Christopher Thompson avec des trouvailles visuelles détonnantes qui enrichissent la réussite (quasi) globale du film.