Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

 C’est un genre à lui tout seul : le road movie. Souvent associé au cinéma américain, rappelez vous de « Easy rider » ou encore « Thelma et Louise », le style se fraye gentiment un chemin dans notre cinéma hexagonal. « En roue libre », le bien nommé, est donc le dernier en date.

Ou comment une femme, incapable de sortir de sa voiture suite à un stress, se voit embarquée dans un périple lorsque sa caisse est volée par un jeune homme déboussolé. S’ensuit, par la suite, un périple sur les routes françaises des plus plaisants. Car, oui, le film fonctionne très bien. Didier Barselo, dont c’est le premier long métrage, cumule les bonnes idées, drôles ou plus sombres, dans une parfaite continuité de l’intrigue. Tant et si bien que son film ne souffre d’aucune longueur et brille par le plaisir réel qu’il déploie à l’écran.

Le duo vedette n’y est pas pour rien dans la réussite du film que ce soit Marina Foïs, parfaite en femme trauma, et Benjamin Voisin, décidément devenu figure incontournable de notre ciné hexagonal en quelques films.

Une très belle réussite que ce film jusque sa belle séquence  finale fort bien trouvée.