Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Il est  sorti sans guère de publicité autour malgré la présence de Guillaume Canet. En toute discretion. À voir le résultat de ce curieux premier film de Marie Madinier, il est pas compliqué de se lancer dans un pronostic qui envoie tout de go le film dans la case flop.

Alors certes la quote de succès d'un film n'en a jamais déterminé sa qualité mais il faut bien reconnaître ici que cela sonne un peu trop souvent faux. 

Oui bien sûr il faut bien reconnaître que la première mise en scène de la cinéaste peut être catalogué d'original et ne ressemble à rien qui a pu être vu. Sauf que cela n'est pas un label qui garantit la qualité d'un film.

Or ici tout sonne faux. Cela se veut être une comédie romantique originale de par son cadre, un laboratoire, le film démontre vite ses limites.

La faute à un scenario qui a envie de naviguer dans le conte loufoque associé à une histoire d'amour entrecoupée de séquences supposées vouloir être drôles.

À l'arrivée le film se plante sur toute la ligne. Le dit conte est aussi emballant qu'une histoire de manches à balais, l'histoire d'amour fonctionne très mal en raison d'un manque d'alchimie entre les deux protagonistes tandis que l'humour est comment dire... bah pas drôle du tout.

Guillaume Canet et Charlotte le Bon ont beau tenté de faire de leur mieux, ils ne pourront pas empêcher de faire de ce film une œuvre très mineure dans les annales du cinéma.