Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Eyjafjallajökull"

 

Eyjafjallajökull

 

 

 



C'est amusant de constater que l'un des premiers réflexes qu'a la presse à chaque sortie d'un film avec Danny Boon est de savoir combien il a touché d'argent pour le faire. Comme si la critique du film et l'opinion de la qualité du jeu de l'artiste allait changer suivant si la somme apparaît comme énorme ou pas. 


Alors dans l'impronomçable "Eyjajfallajökull", Danny Boon mérite t'il les millions d'euros qu'il a récolté ? Le rôle en lui même sûrement pas, mais les nombreux emplois qu'il a permis dans la construction de ce long métrage, peut être oui.


Reprenant le thème de "La guerre des Rose" bijou filmique d'un autre Danny (de Vito) qui voyait Michael Douglas et Kathleen Turner ex époux  mener un combat pour ainsi dire mortel, "Eyjafjallajökull" paraît un ton en dessous que son illustre modèle.


Pourtant il est évident que le duo Boon/Bonneton fonctionne à merveille. Alexandre Coffre se complait à les mettre dans des situations improbables aidés par des dialogues souvent bien trouvés. On est amusé par l'ensemble des situations mises en avant au travers d'une histoire qui n'a quasiment aucun temps mort. De là à prétendre que le film entrera dans le panthéon des grands classiques de la comédie serait exagéré. Mais le film fera assurément le plein d'audience à chacune de ses diffusions Tv.



01/11/2013
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