« Heretic »
Il aura été le gendre idéal pendant plus de 10 ans. Et puis le public, comme lui, s’est lassé de ce même personnage qui déambulait de film en film même s’il nous aura bien fait rire.
Hugh Grant voulait autre chose. L’inverse même. Il s’en est allé explorer la face obscure de son identité (que sa vie privée avait quelque peu déballée à la fin des années 90). Oui, le gentil timide, après une petite traversée du désert, allait nous revenir dans des rôles plus obscurs qui atteignent leur paroxysme avec ce « Heretic » qui semblait être une évidence. Oui le rôle était fait pour lui.
Tel un Anakin se transformant en Vador, on assiste au passage, sans retour possible, d’un apparemment gentil Hugh Grant vers un sinistre fou furieux qui va causer bien des soucis à deux jeunes demoiselles.
Au delà du plaisir indéniable de voir l’ami Grant s’amuser comme un fou avec un personnage qui a lui procuré, c’est lui qui le dit, énormément de plaisir à jouer, il y a aussi un scénario malin qui, sous ses allures de « Psychose », n’est pas avare en surprises et rebondissements inattendus même si le final est un chouïa décevant à cause de son classicisme justement duquel il semblait s’échapper jusqu’alors.
Si Hugh Grant est parfait, quel tort nous aurions de ne pas citer ses jeunes partenaires Chloe East et surtout Sophie Tatcher, deux jeunes actrices absolument parfaites dans leurs personnages de victimes qui sont loin d’être exploitées comme des « Scream Queen » dans un film qui fleure bon la réussite dans son genre.
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