Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Il y a deux ans, à la surprise générale, "Iron man" devenait un énorme succès, en dépit de son héros moins connu que Spiderman et Superman, relançant, par la même, la carrière de Robert Downey Jr. Business oblige, on remet vite le couvert avant que le plat ne refroidisse. Et voilà une suite dont on sort un peu déçu quand même. C'était oublier que l'acteur réalisateur Jon Favreau n'est quand même pas Sam Raimi et n'en possède pas le génie visuel. Certes on a droit au lot d'action necessaire et on en prend plein les mirettes durant 2h. Hélas il ne sait pas donner non plus du punch à ses scènes de dialogues lançant, par exemple, des scènes de comédie absolument pas drôles (ignobles séquences entre Robert Downey Jr et Don Cheadle qui ne fonctionnent pas du tout). De même, un méchant certes qu'il est plaisant de voir sous les traits de Mickey Rourke mais dont on se demande l'intérêt d'en faire un russe (???). Jon Favreau s'appuie donc sur son impeccable vedette, Robert Downey Jr qui donne toute la force necessaire à son personnage. Un trés beau casting qui nous permet d'avoir la sublime Scarlett Johansson dans des tenues serrés trés sexy. Sa présence nous vaut néanmoins la plus effrayante et la plus aberrante scène du film :Comment Robert Downey Jr peut il préférer l'insignifiante Gwyneth Paltrow (dont la célébrité et l'Oscar restent deux grandes enigmes du 7e art)à la muse de Woody Allen ? Le FBI mène encore l'enquète. La solution dans le 3e épisode ?