Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

James Bond est de retour ! Ou plutôt son subalterne. Et surtout une équipe qui veut délibérément rendre hommage à l'âge d'or de l'agent 007. Celui qui manque tant aux nostalgiques. Celui où le méchant était un gros mégalomane qui voulait détruire le monde pour le refaire à sa sauce.

Après avoir remis certaines choses à leur place avec le film de superhéros via son délirant "Kick ass", Matthew Vaughn nous sert un film d'espionnage qui nous fait prendre conscience à quel point James Bond se prend trop au sérieux durant ces dernières aventures (comme tous les films d'espionnage d'ailleurs).

"Kingsman" nous insuffle cette part de légèreté dont nous avons tant besoin par ces temps moroses tout en restant très moderne dans son propos (le méchant veut utiliser le réseau mobile et internet pour détruire le monde).

Colin Firth, jadis prétendant au rôle de James Bond, nous propose un agent secret hors norme et délicieux au charme so british à mi chemin de Bond donc mais aussi de John Steed.

Le scénario est suffisamment ingénieux, la réalisation est rempli d'assez d'excellentes trouvailles sans oublier son lot de surprises pour nous faire passer un excellent moment qui nous donne envie de voir très bientôt la suite.