Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Même James Bond ne nous avait pas fait cela : une attente aussi longue entre deux épisodes. Bon ok, on est là en train de compter une saga vieille de 50 ans et 25 épisodes à une autre de 3 épisodes seulement.

C’était une façon, cependant, de mettre en avant notre longue frustration d’avoir dû attendre 13 ans pour voir Tomer Sisley ré-endosser le costume du fameux milliardaire aventurier. Et le ton est donné (un peu trop peut-être) dès son apparition torse nu et musclé : l’acteur est en pleine forme alors que la trentaine l’a quitté depuis l’épisode dernier et que l’entame de la cinquantaine se profile…

L’action ne tarde pas à se mettre en place autour d’un qui a les mêmes ambitions que les deux précédents : faire un film d’action efficace et qui n’aurait rien à envier aux américains malgré un budget plus restreint.

Et quitte à concurrencer, autant aussi d’inspirer : on pense souvent à James Bond notamment dans des scènes d’action qui frôlent, parfois, le copié / collé mais qu’importe : on est pris dans le suspense et l’efficacité dé l’affrontement entre Tomer Sisley et James Franco, nouvelle star américaine recrutée après Sharon Stone dans l’opus précédent. L’acteur est impeccable en bad guy et ne semble avoir eu aucune difficulté à entrer dans un ciné qui n’est pas le sien à la base même si on l’a déjà vu chez Wim Wenders par exemple.

Difficile de ne pas apprécier le film quand on est fans du genre quand bien même celui-ci n’est pas parfait. Il nous faut un petit laps de temps pour supporter l’ado qui colle aux basques de notre héros. Heureusement que celle-ci nuance un peu plus son jeu dans la continuité pour nous permettre de l’apprécier un peu plus.

On va pas vous mentir cependant : cet épisode est sans doute un chouïa moins bon que les précédents. Mais sa fin, terriblement ouverte, nous donne furieusement envie de découvrir la suite.