Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Certes le sujet n’est pas inédit. Pour autant, il se détache dans « Last night in Soho » quelque chose d’absolument attachant. Et malgré une thématique déjà abordée, Edward Wright parvient à renouveler le genre.

« Last night in Soho » c’est un peu la rencontre du « Diable s’habille en Prada » avec « Un jour sans fin », le tout saupoudré d’un peu de « Psychose ». Avec en plus, à la clé, un parfum succulent du Londres des années 60 avec son ambiance, sa mode et évidement sa musique.

Cela donne, à l’arrivée, un film terriblement efficace qui nous tient en haleine d’un bout à l’autre avec son lot de rebondissements inattendus et bien trouvés. Le rythme est sans ralentissement et bien malin sera celui qui aura trouvé l’excellent twist final.

Devant sa caméra efficace, Edward Wright s’est trouvé un casting haut de gamme : la jeune Thomasin McKenzie continue son parcours étonnant et absorbe, une fois de plus, la caméra a chacune de ses présences. Présente d’un bout à l’autre, elle assure le rôle principal avec une aisance déconcertante. A seulement 21 et une filmo déjà riche, l’actrice semble bien partie pour une carrière au sommet.

Son alter égo est joué par Anya Taylor Joy. Celle qui a mis tout le monde d’accord sur son époustouflante prestation dans la série « Le jeu de la dame » est, une nouvelle fois, épatante.

A côté de cet excellent duo, défilent une flopée de seconds rôles au jeu inspiré, que ce soit Matt Smith en bel enfoiré proxénète, Terence Stamp en vieux beau énigmatique ou les autres « petits jeunes », ils sont accomplissent un travail formidable.

On ne saurait, évidement, oublier la regrettée Diana Rigg dont ce fut ici, au cinéma, sa dernière apparition. Un beau dernier rôle pour une grande dame.

« Last night in Soho » est un vrai divertissement fait pour la période de « Halloween » à découvrir d’urgence.