Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Entre deux dessins animés avec de gentilles bébêtes rigolotes qui vivent des aventures palpitantes, voilà que sort un pur bijou, bien de chez nous, qui nous propose de nous (re) plonger dans l’univers du petit Nicolas tel que nous l’avons jamais vécu.

Et pour cause, ce premier long métrage d’animation consacré au petit garnement qu’est Nicolas n’est pas uniquement axé sur ses histoires vécues avec sa famille et ses copains. En nous plongeant dans l’aventure de sa création à travers la rencontre et la destinée de ses deux inventeurs que furent Sempé et Goscinny, le film s’enrichît d’une splendide page culturelle qui donne toute sa force au film.

Les sublimes images alternent ainsi des morceaux d’histoires propres aux auteurs et des séquences consacrées à leur fils spirituel. Cela donne un film qui ravit aussi bien nos chers petites têtes blondes que leurs parents qui, pour beaucoup, ont grandi en lisant eux mêmes les aventures du petit Nicolas.

C’est drôle, extrêmement bien écrit avec des dialogues qui font chaque fois mouche. Et quelle merveilleuse idée que de confier à Alain Chabat, le meilleur transcripteur de Goscinny, l’occasion de prêter sa voix au co-créateur d’Asterix tandis que Laurent Lafitte se charge de doubler Sempé. Un duo d’acteurs bien trouvé pour faire s’exprimer les deux auteurs cultes.

Ce « Petit Nicolas » est assurément la meilleure adaptation jamais faite sur grand écran et est absolument à découvrir sur grand écran. Surtout que le film nous renvoie à une certaine splendide époque de l’âge d’or culturelle qui dégage un charme fou. Une vraie perle que ce film.