« Louise Violet »
Pour son nouveau film, Éric Besnard se consacre à l’entrée en matière de l’école rendue obligatoire en France ou comment le faire accepter par des villageois qui attendent de leurs rejetons qu’ils les aident dans les champs.
La tâche est encore plus compliquée quand c’est une femme qui s’y colle, nous sommes à la fin du 19e siècle.
Encore un film féministe ? Pas tant que cela. Oui bien sûr, la féminité du personnage central a son importance crucial mais, pour autant, le scénario emprunte des chemins parfois plus subtils et plus profonds. Il y a aussi des braves gars dans le film de Besnard. Et des connasses finies… pas de partie pris pour un sexe donc.
Surtout le cinéaste, comme il le fait souvent, sait atténuer ce qui pourrait apparaître comme un sujet sombre par des pincées d’humour bien trouvées rendant l’ensemble fort agréables.
Face à une Alexandra Lamy dans une aisance bluffante dans un rôle à costume, pas son terrain de prédilection, l’impeccable Gregory Gadebois, acteur fétiche du cinéaste, qui se montre encore une fois épatant comme tout le reste du casting d’ailleurs.
Il y a beaucoup de sincérité visible dans le film, une envie réelle de nous convier à passer un très bon moment. C’est pour cela que « Louise Violet » est une belle réussite qui devrait combler les cœurs, même les plus durs.
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