Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Predators"

 

 

Predators

 

Lancé en 87 dans un film haut de gamme, le redoutable Predator n'avait eu, depuis, de cesse de s'embourber dans une série de films indigne de l'original. Entre affronter un Danny Glover pas à sa place ou des aliens échappés d'une saga homonyme, la bestiole s'encroutait dans des nanars qui semblaient entrainer un son du glas définitif. La volonté de "predators" est clairement de renouer avec l'esprit de l'original : la jungle, une troupe de mercenaires ultra virils, un prédateur invisible...Et tant pis si, au passage, le film emprunte des quasi copié-collé par rapport à l'épisode de Schwarzie. Le hic vient néanmoins d'un casting improbable. Voir, notamment, Adrien Brody et Topher Grace, soit donc "le pianiste" et le gringalet Eric du 70's show en lieu et place de Terminator et Appolo Creed (Carl Weathers) peut prêter à sourire. Le formidable héros du film de Polanski a bien du mal à nous faire oublier ce bon vieux Arnold. Ce qui prouve qu'aucun acteur  peut tout jouer. Si le talent de Brody est indéniablement supérieur à celui du héros de "total recall", certains créneaux ne sont pas les siens. Même de Niro aurait été moins bon que Stallone dans "Rambo"... Mais qu'il se rassure, la palme du ridicule revient à Laurence Fishburne dont les quelques minutes d'apparition sont d'un grotesque assez consternant. C'est d'ailleurs à partir de son apparition que le film baisse sévèrement de rythme après une première partie plutôt réussie. Le film s'enlise petit à petit dans des scènes peu convaincantes. "Predators" est à voir tel qu'il est : une honnête série B sans génie et sans surprises.



21/07/2010
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