Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Curieuse carrière que celle de Jamel Debbouze : il nous a tellement marqué par son comique qu’on en oublie qu’il a, plusieurs fois, tâté le ciné drama. Mais qui se souvient de « Angel A », un Besson passé inaperçu ou de « Hors la loi » ? Il y a, bien sûr, l’exception « Indigènes » mais force est de constater que Jamel a marqué davantage les mémoires avec « Amelie Poulain » et surtout le « Asterix » de Chabat.

« Mercato » permet donc de (re) découvrir un acteur, plus complet que dans nos souvenirs, dans un film qu’il a lui même initié. Même si le film aborde le milieu du foot, il n’est pas besoin d’apprécier ce sport pour se laisser embarquer dans le film. D’ailleurs, il n’y a qu’assez peu d’images de football.

Le film est davantage un thriller avec pour thématique un sujet, certes archi rebattu, (un type doit de l’oseille à des malfrats) mais dans lequel on se laisse aisément transporter quand bien même le schéma du film semble t’il se répéter sans cesse.

Il vaut clairement la peine d’être vu grâce à l’énergie et la conviction de son interprète principal, Jamel donc, qui remporte haut la main les suffrages même si le film est loin d’être inoubliable.