« Midway »
Michael Bay ayant réalisé son grand film de guerre il y a (déjà) presque 20 ans, il fallait bien que son binôme Roland Emmerich en fasse de même. Puisque Bay a consacré son film à « Pearl Harbor », Emmerich inscrit son film dans la continuité de son subalterne en nous relatant ce qui s’est justement déroulé juste après l’attaque qui a emmené les États-Unis à rentrer plain-pied dans la seconde guerre mondiale.
De la part d’un cinéaste qui a toujours voulu en mettre plein la vue du spectateur, l’attente était du côté des scènes de bataille. Sur ce point, difficile de ne pas être impressionné une nouvelle fois par la totale maîtrise du réalisateur de « Independance day ». Les séquences sont fabuleuses et d’un réalisme époustouflant. Si on se tenait à ces seules scènes, on resterait épatés. Si...
« Midway » est (très) loin d’être un film parfait. Les scènes de bataille justement pour commencer ont beau être bluffantes, elles n’en demeurent pas moins ultra répétitives dans leur construction au point d’avoir l’impression de voir souvent deux fois voire plus, les mêmes plans ce qui est un peu frustrant.
Et comme d’habitude, les scènes de dialogue s’avèrent être le point faible d’Emmerich. On ne sait comment il se débrouille mais. face à sa caméra, les acteurs en font toujours des tonnes : de Woody Harelson à Luke Evans en passant par Patrick Wilson et surtout Dennis Quaid et Ed Skrein, on assiste à un vrai défi général consistant à parier qui sera le plus dans le surjeu. Le problème est d’autant plus récurrent que le film est tout de même ultra bavard... pour ne pas dire grand chose qui soit éloquent.
Si le film reste indéniablement utile pour son aspect historique, l’ennui prédomine l’ensemble. Emmerich nous a habitué à beaucoup mieux.
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