Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Parthenope »

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Il fut l’un des événements du dernier festival de Cannes (on s’étonnera d’ailleurs de l’extrême tardiveté de sa sortie en salles…). « Parthenope » avait gêné une partie du public lui reprochant de ne pas être assez #meetoo. Son personnage central serait, selon les dires, un peu trop marqué « objet sexuel ».

 

Ce n’est pourtant pas un hasard si l’action se situe dans l’Italie des années 60 et 70, époque où la considération de la femme était autre. Mais peu malins sont ceux qui y ont vu un film misogyne alors, qu’au contraire, l’héroïne domine ses sujets masculins d’un bout à l’autre, peu importe leurs statuts sociaux, intellectuels et physiques.

 

Pour son « Mépris » à lui, on pense souvent au film de Godard, Paolo Sorrentino se devait de trouver sa Bardot. Il l’a trouvé avec Celeste Dalla Porta qui envoûte littéralement le film de sa beauté indéniable. Elle est la force majeure du film et l’on pourrait même écrire qu’elle suffirait à elle seule de se déplacer en salle.

 

Ce serait ignorer la beauté des décors, les trouvailles judicieuses d’un scénario bien construit même si certaines scènes vont certainement faire jaser par la crudité de son contenu et on peut d’ailleurs se demander si elles étaient vraiment nécessaires.

 

Il n’en demeure pas moins qu’on se dit qu’on a peut être vu d’ores et déjà un des meilleurs films de l’année.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


12/03/2025
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