"Pas de vagues"
Presqu'un genre à lui tout seul, le "film scolaire" regorge d'oeuvres mettant en scène des profs et leurs difficultés quotidiennes avec, pour points communs, une sérieuse envie de fuir ce métier, jadis passionnant, désormais trop exposé à des embûches ayant transformé le plus beau métier du monde en une sorte de fardeau...
"Pas de vague" répond bien à cette tendance actuelle où un fait apparemment anodin monte vers des sommets totalement incroyables.
François Civil est ce prof victime d'un système moderne qui donne (presque) tous les droits aux élèves. Il a, certes, ses torts mais le martyr de cette histoire c’est tout de même bien lui. L’acteur aux multiples facettes est, une fois encore, la force majeure du film qu’il porte. Comme un poisson dans l’eau, Civil se montre à l’aise dans la peau de ce prof comme s’il l’avait été toute sa vie. Particulièrement touchant, toujours sobre dans son jeu, il démontre décidément qu’il est indispensable dans notre paysage cinématographique.
On saurait négligeant de ne pas mentionner ses partenaires de jeu. Que ce soit les jeunes comme les profs, ils sont tous parfaits avec une petite mention spéciale à Agnès Hurstel.
Du reste, le film est d’une redoutable efficacité et dépeint avec (presque) effroi un milieu qui devrait pourtant être si beau.
Petit regret tout de même sur la fin un peu en deçà du reste et qui, à ce titre, est un peu décevant.
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