Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour son premier film anglophone de la française Anne Fontaine, la réalisatrice s'offre un joli casting composé de deux excellentes actrices idéalement trouvées pour le rôle. Le sujet aurait pu sombrer dans le pathos mais la cinéaste parvient toujours à sauver le film d'un surplus de sanglots.

Le film vaut sa réussite surtout grâce à Robin Wright et Naomi Watts qui nous offrent une parfaite alchimie en meilleures copines sans jamais qu'une ne domine l'autre. Pas de surenchère non plus à évoquer dans la "larme facile" que peut occasionner ce genre de film. Le scénario se montre intelligent et sait rebondir fort justement quand une intrigue en place semble quelque stagner. Nous pourrions même dire que le final, peu moral, a de quoi surprendre. La jeunesse triomphante habituellement ne l'est peut être pas forcément ici.

On pourra toujours titiller sur une ou deux longueurs mais l'ensemble se regarde sans déplaisir, d'autant que les décors superbes offerts aux spectateurs donnent une sérieuse envie d'aller piquer une tête en Australie.