Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Ozon fait partie de ces cinéastes dont chaque sortie de film est un événement quand bien même celui-ci peut-il être mineur.

C'est le cas de ce "Quand vient l'automne" qui fait pâle figure après le colossal "Mon crime" sorti l'an dernier; 

Pour autant, le film n'est pas dénué d'iintérêt. De nouveau, Ozon flirte avec le polar en laissant ses acteurs s'exprimer de la meilleure façon qui soit. Hélène Vincent, déjà dirigée par le cinéaste dans "Grâce à Dieu" occupe cette fois le devant de la scène et le fait avec panache face à Josiane Balasko, vue dans le même précédent film du réalisateur de "Huit femmes", excellent choix pour le film. 

Ludivine Sagnier, qui n'ait plus croisé la route de Ozon depuis "Angel, c'était en 2007 quand même, vient compléter ce trio féminin inspiré.

On va non plus faire des éloges gratuites à un film qui, au demeurant, n'est pas le plus captivant de son auteur, le film est lent quand même et manque de punch. Mais, force est de reconnaitre que même un petit Ozon vaut le plus grand de bon nombre de cinéastes. Et cela n'est pas donné à tout le monde...