Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Un peu comme Tarzan ou Dracula, Robin des bois nous revient sur grand écran de manière régulière avec l'envie de faire du neuf avec du vieux. Ce qualificatif de vieux n'étant pas forcément dédié à son interprête Russell Crowe. En nous exposant l'acteur avec ses cheveux courts et sa barbe de trois jours et Ridley Scott aux manettes, le message est clair ; on veut vous refaire un "gladiator". Mais avouons que la sauce prend beaucoup moins bien que leur chef d'oeuvre d'antan. Certes l'action est bien présente mais n'apporte pas d'originalité par rapport à un "Braveheart" de meilleure facture. Le combat final rappelle tellement la scène de débarquement d'"il faut sauver le soldat Ryan" (!!!) que l'on se demande si Ridley Scott est en train de rendre hommage à Spielberg ou s'il s'avoue en totale manque d'inspiration. Passons sur l'insignifiance du rôle de Cate Blanchet (et sa ridicule apparition finale) pour reconnaitre que Russell Crowe sauve largement les meubles d'un film cependant bien en deçà de la précédente version, celle de Kevin Costner.