Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Speak no evil »

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Cela commence par de superbes décors, tournés en Croatie, qui donnent envie direct de réserver ses prochaines vacances.

 

Passée cette mise en bouche attractive, place à un décor plus austère, une ferme anglaise, qui va servir de lieu pour la suite de l’intrigue. Nota de l’auteur : non toutes les fermes anglaises n’ont pas une apparence « austère »…

 

Clairement le déroulé du film est captivant et saisissant pendant un long moment. On est happé par la montée en adrénaline d’une histoire qui commence calmement avant de monter dans des sphères horrifiques et de suspense assez intenses.

 

Dommage cependant que la dernière partie se perde dans un lot d’invraisemblances et d’incohérences notables. Et surtout, le final semble avoir été vu cent fois auparavant et il nous paraît difficile d’imaginer que le cinéaste n’ait pas vu « Les chiens de paille » et « La dernière maison sur la gauche » pour construire son film bien que remake à la base (« Ne dis rien »).

 

Reste un impeccable James McAvoy qui, après ses personnages barrés de « Split » et sa suite, semble être un peu le Kevin Spacey des temps modernes. On accordera aussi une mention spéciale à Mackenzie Davis, superbe en mère / épouse courage.

 

Pas le film de l’année donc mais ce serait mentir que de prétendre que l’on passe un mauvais moment.

 



18/09/2024
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