Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour des millions de fans, Super Mario reste associé à pléthores de jeux vidéos qui n’ont de cesse de cartonner à travers le monde. Pour les cinéphiles, ce nom reste attribué à un nanar culte des années 90 où le célèbre moustachu avait les traits du regretté Bob Hoskins. L’énorme bide du film n’entraîna guère l’envie à quelque producteur que ce soit de se frotter à une suite ou un reboot.

Ce n’est que 30 ans plus tard que le célèbre moustachu fait son retour par la case, plus prudente, du film d’animation. On sent bien ici qu’il y a eu volonté de ne prendre aucun risque à travers un film qui ressemble bien souvent à une grosse pub pour les jeux plutôt qu’à une œuvre cinématographique.

Avec ses scènes qui se succèdent et ses gags récurrents qui finissent par lasser, « Super Mario » est l’œuvre de scénaristes qui ne se sont pas foulés se contentant de vouloir nous en mettre pleins les mirettes à défaut de sortir une histoire originale.

Soyons honnêtes, ce n’est pas très drôle, pas très captivant non plus. On se croirait même dans une mauvaise adaptation de Disney quand débarque la princesse véritable clone « Raiponce », les cheveux un peu plus courts.

Cela dit, ils ont eu bien raison de ne trop se creuser les méninges : en jouant toutes les valeurs sûres qui ont créé la légende Mario, ils ont touché le jackpot ! Le film fait un carton. Tant mieux pour eux. Il faudra peut être faire mieux la prochaine fois : le public n’aime pas être pris trop souvent pour un gogo…