« The bikeriders »
Road movies en moto aux Etats-Unis : deux films viennent à l’esprit à l’évocation de ces mots : « Easy riders » et « L’équipée sauvage ». Ce dernier sert d’ailleurs de référence au héros dont l’attirance des deux roues lui a été donnée grâce à Marlon Brando.
Jeff Nichols s’est emparé d’une histoire vraie, celle d’un photographe qui a suivi une bande de motards durant plusieurs mois, pour créer son film.
Dans ce groupe atypique, Nichols se concentre surtout sur deux membres en particulier : l’un est le chef et l’autre la tête la plus brûlée. Tom Hardy et Austin Butler incarnent ces deux « héros ».
Et clairement, on ne pouvait rêver meilleur choix. Hardy a, d’évidence, l’étoffe d’un leader et n’a aucun mal à convaincre. La vraie star c’est lui, même si son partenaire le plus direct, Austin Butler donc, n’a pas à rougir de leur dualité d’acteurs. L’ex Elvis semble formaté pour jouer les figures 50/60’s et il se montre, une fois de plus, parfait.
Au milieu de leurs potes et leurs femmes (dont l’impeccable Jodie Comer), nos deux bikers sont suivis dans des périples qui peuvent apparaître assez académique, voire parfois répétitives, mais, dans le fond, on se laisse prendre dans leurs histoires grâce à des scènes possédant l’entrain suffisant pour nous captiver.
S’il n’est pas le film le plus immanquable du monde, on est quand même content de découvrir ce genre de « petit » film ricain en salles alors que l’on les croyait condamner aux plateformes.
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