Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« The gentlemen »

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Après des débuts fracassants avec un diptyque fracassant composé de « Snatch » et « Arnaques, crimes et botaniques », on avait l’impression d’avoir perdu pour de bon un Guy Ritchie qui semblait se complaire dans le navet (« A la dérive » le bien nommé) ou le film à gros budget sans saveur (les deux « Sherlock Holmes », « Les agents très spéciaux » et autres « Roi Arthur »...) duquel certaines de ses œuvres relèveraient quelque peu le niveau tel que « RockNrolla » ou le récent « Aladdin ».

 

Guy Richie a sans doute eu un coup de blues en voulant revenir à ses premiers amours. Il nous embarque donc dans une nouvelle histoire de gangsters dont il a le secret avec humour, panache et scènes succulentes le tout servi par un casting royal en mode impeccable. 

 

On sent bien qu’ils se sont tous régalés à interpréter des personnages sortis des sentiers perdus. On imagine volontiers Hugh Grant être heureux de se voir propose un rôle qui sort de ceux qui l’ont fait star. Dans un rôle bien plus important que ne le laisse supposer la bande-annonce, il jubile à arborer un look new generation en lançant des répliques jubilatoires.

 

Même pied constaté du côté de Colin Farrell, Charlie Hunman Henry Golding... Petit regret peut être que ces dames soient reléguées au rang de faire valoir. On aurait aimé un rôle plus étoffé pour la délicieuse Michelle Dockery. 

 

Et puis bien sûr on n’oubliera pas l’impeccable Martthew McConnaughey qui se rajoute un film en or à une filmographie qui prend une sacrée gueule ces derniers temps. 

 

En un mot comme en cent on ne saurait ajouter que ce film est un excellent divertissement qui remplit pleinement son contrat.



17/02/2020
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