Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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« The King’s Man - Première Mission »

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Après un premier opus tonitruant suivi d’un épisode décevant, la saga « Kingsman » change de trajectoire avec un troisième épisode relatant la naissance de l’organisme.

 

Depuis « Star Wars », les prequels ont toujours fait preuve de réussîtes commerciales voire même

artistiques alors pourquoi pas cette saga ?

 

Mais c’est qu’ici, « l’avant » se déroule à une toute autre époque, puisque la toile de fond est rien moins que la première guerre mondiale. Et le moindre que l’on puisse dire c’est que Matthew Vaughn et sa team se sont fait plaisir à concocter un scénario qui va loin dans le délire (trop parfois ?). Ou comment réécrire l’histoire de personnages célèbres comme Raspoutine ou Mata Hari ? Tel un Tarantino (dans un pur autre style), Vaughn s’amuse avec le passé pour notre plus grand plaisir. Le sommet est atteint avec un combat, à la chorégraphie dansante, mettant en scène Raspoutine face à ses ennemis. Jouissif tout simplement.

 

Entre deux délires, Vaughn n’oublie évidement pas de construire malgré tout une histoire qui tient la route à coup de scènes coup de poing et twist à gogo.

 

Dans ce jpyeux bordel filmique, Ralph Fiennes et ses partenaires s’en donnent à cœur joie. C’est l’occasion pour Fiennes de réussir ici ce qu’il avait raté avec l’adaptation de « Chapeau melon et bottes de cuir » dans la peau d’un agent secret aux traits quelque peu similaires à ceux de John Steed.

 

« Kingsman », troisième du nom, fait partie de ces plaisirs ciné qui terminent, ou ouvrent, l’année en cours en beauté.

 



29/12/2021
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