Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pendant longtemps, la thématique de l'intelligence artificielle, au cinéma, était abordée de rares façons avec, tout de même, des films précurseurs de son existence future. 

En 2023, l'intelligence artificielle est plus que jamais d'actualité et nombreux, désormais, sont les cinéastes à s'y intéresser. Quelques semaines seulement après "The creator", voici "The pot generation" ou comment imaginer des couples attendre, dans un futur très proches" leurs futurs enfants dans des oeufs artificiels ? 

C'est une cinéaste, Sophie Barthes, qui s'est intéressé à ce thème souvent masculin dans son approche (la science-fiction n'a pas encore trop été le cheval de bataille des femmes) en écrivant elle-même le scénario avec ce désir de faire la part belle à une femme sans négliger toutefois son compagnon d'arme, qui a toute son importance dans l'histoire.

Alors qu'elle n'avait jamais vu un seul épisode de "Game of throne", Barthes a jeté son dévolu sur Emilia Clarke dont l'agent avait adoré le scénario. L'actrice trouve ici un rôle en or qui la sort bien loin de ses prestations dites "commerciales et sexy". On ira pas jusqu'à dire que c'est la performance du siècle, mais Clarke sait se montrer touchante et juste. Son partenaire de jeu, Chiwetel Ejiofor, est en parfaite alchimie avec elle et leur couple fonctionne bien à l'écran.

Barthes parvient à bien nous embarquer dans son histoire avec une belle part de réflexion sur les énormes dangers potentiels que va apporter l'intelligence artificielle dans notre quotidien. Le final proposé, avec son message écolo-humain" est certes facile et naïf mais démontre bien l'inquiétude palpable de la cinéaste face à cette évolution finalement apocalyptique. A ce titre "The pod generation" est plus flippant que bon nombre de films d'horreurs...