Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Au départ, il y a un film dont le synopsis laisse supposer qu’on l’a vu une centaine de fois à l’écran : un homme et une femme se rencontrent une nuit et, par la force des choses, décident de la passer ensemble malgré leurs vies familiales respectives. Sur le papier donc, ça donne pas l’impression d’être d’une grande originalité. Mais après tout, si c’est bien écrit cela peut donner lieu à quelque chose de sympa.

Et ce couple improvisé d’une nuit qui se dispute lors de leur première rencontre pour baiser ensemble quelques instants après dans un photmaton a de quoi intriguer quelque peu.

Alex Lutz, dont on avait beaucoup  aimé le film « Guy » mais que l’on avait trouvé très nombriliste a, pour ce film, confier la co-écriture du scénario à sa partenaire. Le résultat n’en est que bénéfique pour la réalité on signée par Lutz qui, cette fois, ne tire pas la couverture à lui et laisse libre champs à Karin Viard de pouvoir s’exprimer à sa guise autour d’un personnage dont elle a aidé la création.

Niveau interprétation c’est donc du très bon niveau. Quant à l’histoire, elle souffle le chaud et le froid selon les situations vécues qui sensibilisera les spectateurs de façon plus ou moins marqués.

Ce qui est sûr, c’est que l’alchimie entre Viard et Lutz est palpable et la réussite du film tient, pour beaucoup à cela. Et surtout, le duo nous gratifie d’un twist final que l’on n’avait pas vu venir qui clôture magnifiquement un film plutôt réussi dans son ensemble.