« Winter break »
Le cercle du poète disparu. Difficile de ne pas voir en « Winter break » un cousin, certes quelque peu éloigné, du classique film de Peter Weir : une école de garçons, un prof excentrique et un élève qui, à lui seul, regroupe à peu près toutes les facettes que l’on pouvait voir dans « Le cercle… ». On retrouve donc en lui l’étudiant impulsif, l’étudiant amoureux, l’étudiant en conflit parental ou encore l’étudiant à la sensibilité débordante. Autant de critères qui peuvent paraître beaucoup pour un ado de 17 ans mais qu’importe !
Alexander Payne a envie de nous présenter une œuvre pleine de bons sentiments qui trouve une excellente date de sortie chez nous, le film se passe pendant les vacances de Noël, dans un schéma très, trop peut être, classique (pas besoin d’avoir fait une école de cinéma pour deviner que l’animosité de départ entre le prof et l’élève va se transformer en complicité sincère) mais cela fonctionne pourtant très bien à l’écran.
L’interprétation n’y est pas pour rien et tant pis si Paul Giamatti en fait parfois trop cherchant, peut être, a marquer les esprits autant que Robin Williams (oui… mais non). On ne saurait remettre en cause la sincérité du projet et l’envie de plaire ce qui est, en soi, un but aisément atteint.
Clairement Payne a réussi une très belle œuvre qui aurait pu être amputée d’une vingtaine de minutes même si, a contrario, certaines séquences eurent méritées plus de consistance (l’idylle naissante entre le jeune héros et une sublime demoiselle aurait pu être développée).
A ceux qui n’ont jamais vu « Le cercle des poètes disparus », foncez plutôt découvrir le chef d’œuvre de Peter Weir, les autres n’hésitez pas à vous laisser embarquer dans cette jolie histoire malgré ses petits défauts. Et mention spéciale pour l’impeccable bande-originale.
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