Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Doubles vies »

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Le ton est donné dés les premières minutes : le nouveau Assayas sera très bavard. Ce n’est pas une tare en soi. Cela dépend comment cela est amené. Le fait est que les premières scènes se succèdent sans véritable lien narratif si ce n’est de débattre sur l’évolution des mœurs avec les reac d’un coté férus de lecture sur papier (le film se situe dans le milieu de la littérature) et ceux qui prônent l’évolution via la lecture numérique. C’est simplement écrit, les dialogues fusent de part et d’autre sans vainqueur réel. 

 

A ces séquences vont s’ajouter des histoires d’adultes à tiroir qui, pris sur un mode plus comique, aurait sans doute plu à Sacha Guitry. Ce n’est pas tant qu’Assayas prenne tout cela avec le sérieux d’un pape mais le tout est dans une nuance de dramaturgie qui flirte avec la face sombre de chaque personnage. 

 

Assayas, comme d’habitude, peut compter sur ses acteurs pour donner le meilleur d’eux même et là dessus la déception n’est pas au rendez-vous. Que ce soit son actrice fétiche Juliette Binoche, le toujours impeccable Guillaume Canet, l’excellent  Vincent Macaigne ou encore la quasi révélation Nora Hamzaoui ils assurent le boulot avec le professionnalisme qui les caractérisent. 

 

Cette « Double vies » en fera assurément bailler plus d’un alors qu’il a indéniablement pléthore de qualités. Pas un film inoubliable certes mais un joli ensemble choral dont les pièces se réunissent au final tel un puzzle.

 

 



23/01/2019
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