Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Elyas »

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Ça a l’air de rien mais Florent-Emilio Siri n’avait plus signé de longs métrages depuis « Pension complète » inexplicable remake d’un mauvais film des années 60 (« La cuisine au beurre ») alors qu’il avait, auparavant, signé un quasi sans faute dans sa (courte) filmo.

 

Pour son retour aux affaires sur grand écran, Siri a choisi de renouer avec le genre qui lui sied le mieux : le polar. Lui qui avait signé le brillant « Nid de guêpes » dans les années 2000 marque de façon évidente son envie de revenir vers ce cinoche, la preuve en est une des premières scènes d’action du film qui renvoie justement à son deuxième long métrage.

 

Cependant, Siri n’a visiblement pas revu que son « Nid de guêpe » pour créer cet « Elyas ». En vrac, son nouveau film ressemble à un bon gros gâteau dont le cinéaste a chargé les ingrédients jusque l’indigestion. Ainsi, pour bien préparer son « Elyas », Siri nous a versé une bonne quantité de « Taken », mis une cuillère de « Léon », un zeste de « Jason Bourne » le tout saupoudré d’un pincette de « Mission : impossible ». À l’arrivée ça donne un gâteau assez indigeste d’autant que Siri a complètement oublié d’ajouter élément principal : un scénario. Ce dernier, qui aurait pu être écrit sur un ticket de métro, frôle le ridicule et rend l’ensemble totalement invraisemblable.

 

Reste, malgré tout, un choix judicieux : Roshdy Zem, flingues à la main, en impose tout au long du film sauvant ce dernier du navet intégral. Sa prestance suffit à nous donner envie de le revoir dans ce type de film… à condition que ceux-ci soient mieux construits.

 



03/07/2024
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