Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Voici venir le troisième tome d'une des sagas les moins réussies et charismatiques des années 2000.

Démarrée en trombe avec le méga surestimé, que ce soit le roman ou le film, "Da Vinci code", la série a continué de vivre sur grand écran avec le soporifique "Anges et démons". Alors dire que cet "Inferno" était très attendu serait un peu mensonger.

Pour autant cet "inferno" ferait presque figure de bon film à comparaison des deux premiers. Le film possède tous les ingrédients d'un honnête polar avec son lot de suspense et ses scènes d'action assez efficaces. "À comparaison des deux premiers" car il ne faudrait pas non plus ici faire croire qu'il s'agit du suspense du siècle. Là encore, le scénario pêche sévèrement dans son énigme et sert de grosses ficelles quelque peu téléphonées.

Une fois de plus la présence de Tom Hanks paraît curieuse. Alors que l'acteur est connu pour être parmi ceux qui choisissent le mieux ses films, la question de savoir ce qu'il est venu s'embourber dans ce qui est la seule franchise qu'il a à son actif est une énigme plus grande que celles que son personnage doit résoudre dans les films. Son amitié pour Ron Howard, mais aussi les dollars qu'il touche, doivent être à 99 % sa source de motivation. Car Tom semble quand même s'ennuyer un peu et là dessus il ne peut être blâmé.

Pour quelqu'un qui n'aurait vu aucun des autres films, il y aurait peut être l'envie de l'encourager à aller voir "Inferno" pour qu'il se fasse une idée. Les autres peuvent sans problème passer leur chemin et attendre sa diffusion un dimanche soir à la télé. Ça sera dans quelques années mais franchement c'est vraiment pas grave...