Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Reprenant une thématique voisine de son très réussi « Mia et le lion blanc », Gilles de Maistre signe un nouveau film animalier où le cinéaste prouve qu’il n’a rien à envier à un Jean-Jacques Annaud. Toujours préoccupé par l’environnement, l’écologie et le devenir de notre monde, le réalisateur apporte pourtant une nouvelle fois une note positive à son œuvre ne voulant pas tomber dans la noirceur que voudrait la vision de notre monde actuel. Il sait que son public sera majoritairement jeune et à c’est à lui qu’il s’adresse en priorité.

A sa façon, Gilles de Maistre leur adresse un message leur indiquant qu’il serait bien de prendre soin de notre planète qui est la leur aussi. « Je pars du principe qu’on doit faire de l’écologie positive, on doit montrer de belles choses pour avoir envie de les protéger. [...] Le monde est beau, protégeons-le et découvrons ce monde à travers le cinéma » a ainsi déclaré le cinéaste.

Mais qu’on ne s’y trompe pas : « Le loup et le lion » est avant tout un beau film d’aventures. Dans des décors canadiens somptueux, Gilles de Maistre nous livre une histoire qui touche aussi bien les jeunes spectateurs que leurs parents.

On est une nouvelle fois scotché par la prouesse technique des dresseurs d’animaux qui ont obtenu des images superbes des deux protagonistes principaux que sont le loup et le lion. Tous deux nous conquièrent dès le premier regard. On est loin des effets spéciaux sans âme d’un « Appel de la forêt » sorti l’an dernier avec son chien numérique…

Bourré de tendresse, d’humour accompagné d’une bonne dose de suspense, « Le loup et le lion » est un régal de film à découvrir au cinéma.