Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Nightmare island »

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Il y a quelque chose de très vite irritant quand on découvre « Nightmare island » : cette trop flagrante envie de ratisser le public le plus large possible comme Hollywood sait le faire depuis quelques années sans trop de subtilité. On a donc, pour plaire à toutes les ethnies qui font le public, un bon héros américain, une belle bimbo, un asiatique, un gay (ce sont parfois une seule et même personne), un mexicain... Un vrai groupe cliché qui en devient presque gênant. 

 

Passée cette mise en bouche quelque peu indigeste, nous voilà embarqués sur une île des plus charmantes qui va entraîner ses nouveaux habitants dans des situations très « quatrième dimension » assaisonnées d’Agatha Christie (de nouveau à la mode ces temps ci) tendance « Dix petits nègres ». 

 

Le résultat est un film décousu qui alterne le chaud et le froid sans jamais convaincre totalement. Certes certains moments sont efficaces voire originales mais trop souvent gâchés par un scénario brouillon et devenant jusque dans son twist final pas vraiment à la hauteur attendue. 

 

« Nightmare island » peut très bien convenir en programme de fin de soirée un samedi soir. De là à aller le voir au cinéma et dépenser potentiellement plus de dix euros... Faut pas exagérer.

 

 

 



26/02/2020
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