Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Sybil » marque les retrouvailles de Justine Thieret avec Virginie Efira après le fort réussi « Victoire ». La réussite est ici quelque peu moindre en rapport avec le précédent film, la faute à un scénario quelque peu décousu qui alterne trop de séquences alternatives entre présent et passé sans lien réel lorsque celles ci débarquent.

Le long métrage décolle quelque peu lorsque le personnage de la belle Virginie suit celui de Adèle Exorchopoulos sur le tournage d’un film de cette dernière. Les face à face entre les deux actrices sont alors fort réussis sans négliger la part belle aux hommes campés par Niels Schneider et Gaspard Ulliel. 

Justine Thieret n’oublie pas l’humour non plus histoire d’atténuer son propos d’ensemble. C’est une bonne chose compte tenu de la lenteur quasi extrême de l’ensemble notamment à travers quelques scènes dont l’utilité n’est pas toujours évidente. Assurément pas le film de l’année, « Sibylle » confirme néanmoins la présence de plus en plus indispensable de Virginie Efira.