Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Un parfait inconnu »

IMG_1329

 

Et un biopic de plus, un ! Véritable mode qui s’accroît même ces dernières années puisqu’il nous est proposé des biopics a tire larigot, plus fréquents que les épisodes des « Avengers » c’est dire…

 

Alors qu’on a encore dans une mémoire proche les vies romancées de Bob Marley, Amy Whinehouse ou encore Charles Aznavour, sans oublier Robbie Williams actuellement à l’affiche, c’est donc Bob Dylan qui s’y colle cette fois. Petit fait rare cependant : le chanteur est encore vivant a contrario de beaucoup de biopics.

 

James Mangold, déjà réalisateur de « Walk the line » (on regrette d’ailleurs que Joaquin Phœnix ne soit pas de retour dans la peau de Johnny Cash ici), a voulu se focaliser sur les débuts de l’auteur de « Like a Rolling Stone », ne dépassant pas les années 60.

 

Ambiance 60’s à fond donc avec cette ambiance magique qu’avait cette époque, ses tubes, ses voitures… tout y est pour que l’on replonge la tête la première dans cette formidable époque.

 

Côté cast, ce n’est pas un scoop d’écrire que Timothée Chalamet s’est totalement accaparé le rôle de Dylan. Il est épatant tant dans les numéros de chant qu’en dehors de la scène. Monica Barbaro est une Joan Baez formidable et Edward Norton est impeccable comme d’habitude.

 

Elle Fanning est elle aussi brillante mais se voit affubler du rôle le plus ingrat du film. Celui de la petite copine qui attend sagement à la maison son Bob de conjoint pendant que celui-ci arpente les routes des États-Unis pour ses concerts. Et c’est d’ailleurs le problème majeur du film. Si la partie consacrée à l’accès au succès de Dylan est passionnante, le reste l’est un peu moins.

 

Le « problème », mais c’est tant mieux pour lui, est que Dylan n’a pas eu de couacs pesants durant sa carrière. Tant et si bien que Mangold se contente de nous raconter ses quelques amours infidèles, notamment avec Joan Baez, et ses états d’âmes quant à chanter ses standards quand lui veut présenter ses nouvelles œuvres dont personne n’a rien à faire…

 

Des « problèmes » qui semblent donc bien mineurs et qui ont un peu de mal à nous embarquer puisque aucun drame ne viendra empiéter un film sommes toutes très académique dans sa forme et qui sera loin de marquer les esprits à long terme.

 

 



29/01/2025
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 330 autres membres