Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

On attendait Mel Gibson le réalisateur de retour derrière la caméra pour la suite de « La passion du Christ » voire, plus hypothétiquement, pour un « Arme fatale 5 » sans cesse reculé. Mais voilà qu’il nous revient, presque 10 ans après son grandiose « Tu ne tueras point », avec une série B au budget riquiqui (10 millions de dollars).

Est-ce le prestige de sa filmo passée en tant que cinéaste qui nous permet de découvrir au cinéma « Vol à haut risque », film qui aurait pu terminer direct en Vod chez nous s’il avait été réalisé par quelqu’un d’autre ? Peut-être.

Pourtant, le film est très loin d’être désagréable à regarder. Mieux encore, on y passe un très bon moment. Si l’intrigue de base a dû être écrite sur un ticket de métro, il n’en demeure pas moins qu’on a droit à pléthore de rebondissements efficaces qui nous scotche bien à notre fauteuil.

Mark Wahlberg jubile de jouer un bon méchant comme on les aime sans en faire des tonnes tandis que Topher Grace et surtout Michelle Dockery assurent le job avec professionnalisme.

Alors certes, « Vol à haut risque » ne va pas laisser une empreinte indélébile dans l’industrie du cinéma, pour autant il comblera les amateurs du genre avec 1h30 d’efficacité pure.