Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Arborant quelque peu la rencontre de « Truman show » avec « Retour vers le futur », « Le larbin », à priori, avait assez peu de chance de se louper. Sans forcément espérer un sommet de la comédie, on était en droit d’espérer un film plutôt sympa, ce que pouvait d’ailleurs laisser entrevoir la bande-annonce.

La douche est donc  assez froide à la visu du produit fini qui ne décolle jamais. Le pitch sympa du départ est très vite gâché par un humour ultra lourd, pas drôle et tendance vulgaire / scatologique (pourquoi nous ressasser à plusieurs reprises les défécations d’un des personnages récurrents ?).

L’énigme de ce ratage quasi complet nous interpelle davantage encore quand on sait que deux cinéastes se sont collés aux manettes de ce naufrage.

Ils n’ont même pas pu compter sur leur casting puisque Audran Cauttin, véritable Marty McFly du pauvre, ne détache absolument aucun charisme pour que l’on arrive à s’y attacher.

Et que dire des seconds rôles si mal écrits que les leurs pauvres interprètes peinent à les défendre y compris un Kad Merad qui semble bien souvent se demander ce qu’il est allé faire dans ce « Titanic » filmique.

Dans ce ce désastre, deux acteurs sortent quand même la tête de l’eau : Clovis Cornillzc pseudo réal se prenant pour Kubrick et Jade Pedri dont on se dit, ici, que l’on devrait la revoir assez rapidement.