Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

A force d’employer divers thèmes, on finit par se perdre parfois sur ce qu’est le produit proposé par Hollywood : qu’est donc au juste « X Men : Dark Phœnix » ? Une suite ? Un remake ? Un reboot ? Difficile d’établir ce que c’est exactement. Ce qui est sûr, c’est que l’intrigue reprend à peu près les éléments de « X Men 3 » épisode pourtant peu fameux de la franchise. Mais bon voir un gentil basculer du côté obscur, à priori ça a déjà fait ses preuves plusieurs fois alors pourquoi s’en priver ?

Sauf qu’ici cela ne marche jamais : scénario pas très rempli, mise en scène paresseuse et scènes d’action en mode ratées ou, au mieux, peu marquantes. Ajoutez un casting qui semble peu concerné par ce qui lui arrive et cela vous donnera à peu près l’idée principale dégagée par un film qui ne décolle jamais.

Et ce n’est pas les quelques pseudos surprises qui parviennent à rehausser le niveau global. On ne va pas se mentir non plus : l’absence du « Xman star » Wolverine se fait cruellement ressentir ici. Sans lui, l’équipe semble orpheline de son pivot principal et cela se ressent cruellement à chacune des séquences. C’est à coup sûr un épisode à oublier vite fait.